Volées par dizaines à Toulouse, les motos alimentaient un trafic de pièces détachées… au Ghana !
Les policiers de Toulouse viennent de démanteler un trafic de motos et pièces détachées entre la Ville rose et le Ghana (Afrique). Trois membres présumés du réseau ont été écroués.
Volées par dizaines à Toulouse, les motos alimentaient un trafic de pièces détachées au Ghana ! Motos
En l’espace d’un an, les vols de motos avaient bondi de 45% sur Toulouse. Ces vols alimentaient, semble-t-il, un trafic de pièces détachées entre la Ville rose et… le Ghana ! (Illustration/Adobe Stock)
Les statistiques commençaient à devenir alarmantes. En l’espace d’un an, entre octobre 2018 et octobre 2019, les vols de moto avaient bondi de 45 % à Toulouse ! Une situation suffisamment préoccupante pour susciter l’intérêt des enquêteurs de la Sûreté départementale. Leurs investigations viennent de permettre l’incarcération de trois personnes, receleurs supposés d’un vaste réseau international.
25 motos découvertes dans un container
C’est un tuyau anonyme arrivé en septembre 2019 qui a permis de donner un coup de boost décisif à l’enquête. Les policiers tirent sur le fil. Ils découvrent que des équipes spécialisées écument les parkings souterrains de l’agglomération à la recherche de gros cubes. Et que « ces motos volées sont écoulées au Ghana (Afrique) via une organisation pyramidale, en pièces détachées ou entières », comme une source proche de l’enquête le détaille à Actu Toulouse.
Les policiers identifient alors des boxs où les véhicules sont désossés. Puis une zone, du côté de Purpan, où sont implantés des containers que des « petites mains » viennent remplir. Chose faite, ils sont alors envoyés en Afrique par bateau. Fin novembre, Europol et Interpol interceptent deux de ces containers : l’un à Takoradi, un port du Ghana, l’autre à Barcelone (Espagne). Au total, 25 motos et 4 voitures immatriculés en Haute-Garonne sont saisis.
Trois personnes écrouées à Toulouse
Les policiers de la BRAB (Brigade de répression des atteintes aux biens) et de la BAC (Brigade anti-criminalité) montent alors une opération, mercredi 4 décembre 2019. Ils interpellent huit personnes, âgées de 17 à 60 ans, occupées, semble-t-il, à préparer un nouveau chargement depuis Toulouse. La perquisition permet de mettre la main sur 55 000 euros, dont une bonne partie en cash, sept motos entières, 26 cadres de motos signalées volées et des centaines de pièces détachées.
Déférés devant la justice, cinq de ces personnes ont été mises en examen pour recel de vol en bande organisée. Trois Ghanéens de 23, 32 et 37 ans ont été écroués aux maisons d’arrêt de Montauban (Tarn-et-Garonne) et Seysses (Haute-Garonne). Deux autres personnes ont été placées sous contrôle judiciaire. Les suspects encourent dix ans de prison et 750 000 € d’amende.
Plusieurs centaines de pièces détachées
L’enquête se poursuit sur commission rogatoire pour tenter d’appréhender toutes les ramifications de ce singulier réseau. Un container actuellement en cours de livraison doit être intercepté prochainement au Ghana.
À ce jour, la police a déjà mis la main sur 65 motos et 5 voitures volées, ainsi que sur plusieurs centaines de pièces détachées.
Volées par dizaines à Toulouse, les motos alimentaient un trafic de pièces détachées au Ghana !
Les policiers de Toulouse viennent de démanteler un trafic de motos et pièces détachées entre la Ville rose et le Ghana (Afrique). Trois membres présumés du réseau ont été écroués.
Volées par dizaines à Toulouse, les motos alimentaient un trafic de pièces détachées au Ghana ! Motos
En l’espace d’un an, les vols de motos avaient bondi de 45% sur Toulouse. Ces vols alimentaient, semble-t-il, un trafic de pièces détachées entre la Ville rose et… le Ghana ! (Illustration/Adobe Stock)
Les statistiques commençaient à devenir alarmantes. En l’espace d’un an, entre octobre 2018 et octobre 2019, les vols de moto avaient bondi de 45 % à Toulouse ! Une situation suffisamment préoccupante pour susciter l’intérêt des enquêteurs de la Sûreté départementale. Leurs investigations viennent de permettre l’incarcération de trois personnes, receleurs supposés d’un vaste réseau international.
25 motos découvertes dans un container
C’est un tuyau anonyme arrivé en septembre 2019 qui a permis de donner un coup de boost décisif à l’enquête. Les policiers tirent sur le fil. Ils découvrent que des équipes spécialisées écument les parkings souterrains de l’agglomération à la recherche de gros cubes. Et que « ces motos volées sont écoulées au Ghana (Afrique) via une organisation pyramidale, en pièces détachées ou entières », comme une source proche de l’enquête le détaille à Actu Toulouse.
Les policiers identifient alors des boxs où les véhicules sont désossés. Puis une zone, du côté de Purpan, où sont implantés des containers que des « petites mains » viennent remplir. Chose faite, ils sont alors envoyés en Afrique par bateau. Fin novembre, Europol et Interpol interceptent deux de ces containers : l’un à Takoradi, un port du Ghana, l’autre à Barcelone (Espagne). Au total, 25 motos et 4 voitures immatriculés en Haute-Garonne sont saisis.
Trois personnes écrouées à Toulouse
Les policiers de la BRAB (Brigade de répression des atteintes aux biens) et de la BAC (Brigade anti-criminalité) montent alors une opération, mercredi 4 décembre 2019. Ils interpellent huit personnes, âgées de 17 à 60 ans, occupées, semble-t-il, à préparer un nouveau chargement depuis Toulouse. La perquisition permet de mettre la main sur 55 000 euros, dont une bonne partie en cash, sept motos entières, 26 cadres de motos signalées volées et des centaines de pièces détachées.
Déférés devant la justice, cinq de ces personnes ont été mises en examen pour recel de vol en bande organisée. Trois Ghanéens de 23, 32 et 37 ans ont été écroués aux maisons d’arrêt de Montauban (Tarn-et-Garonne) et Seysses (Haute-Garonne). Deux autres personnes ont été placées sous contrôle judiciaire. Les suspects encourent dix ans de prison et 750 000 € d’amende.
Plusieurs centaines de pièces détachées
L’enquête se poursuit sur commission rogatoire pour tenter d’appréhender toutes les ramifications de ce singulier réseau. Un container actuellement en cours de livraison doit être intercepté prochainement au Ghana.
À ce jour, la police a déjà mis la main sur 65 motos et 5 voitures volées, ainsi que sur plusieurs centaines de pièces détachées.
Volées par dizaines à Toulouse, les motos alimentaient un trafic de pièces détachées au Ghana !