Nouveau code de la route trop difficile : le gouvernement fait marche arrière
La nouvelle épreuve du code de la route entrée en vigueur le 2 mai (lire MNC du 17 février 2016 : le changement de code, c'est maintenant) a finalement été jugée trop difficile : face à un taux d'échec monumental, le gouvernement fait marche arrière en attendant d'y voir plus clair !
L'UNIDEC dénonce un taux d'échec historique
"Il n'existe pas dans l'histoire de la profession de statistiques de réussite aussi basses (16,8 % de réussite totale contre 70 % avant la réforme)", s'insurge l'Union nationale intersyndicale des enseignants de la conduite (UNIEC) qui a aussitôt alerté le délégué interministériel à la sécurité routière pour lui faire part de la "crise majeure que nous connaissons depuis le début de la semaine à propos de l'entrée en vigueur du nouvel examen théorique général".
Après son entretien avec Emmanuel Barbe, l'UNIDEC se réjouit qu'il ait tenu parole en prenant "immédiatement les décisions nécessaires pour apporter des mesures correctives dans les meilleurs délais".
"Au vu des taux de réussite particulièrement bas depuis l'entrée en vigueur de 1000 nouvelles questions du code de la route, la Délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR) a pris des mesures correctives pour laisser le temps aux candidats à l'épreuve théorique générale d'approfondir leur formation", indique le ministère de l'intérieur en soulignant que "les candidats ont majoritairement échoué de peu à l'examen, ce qui témoigne d'une préparation insuffisante, notamment dans les nouvelles thématiques introduites par la réforme (notions de secourisme, nouvelles technologies...)".
Session de rattrapage
Le gouvernement a donc décidé de "retirer provisoirement à compter du mardi 10 mai, première date possible en raison de contraintes techniques, les questions accusant les taux de réussite les plus bas". Ces questions seront "réintroduites progressivement le cas échéant après reformulation, au fur et à mesure de la familiarisation des candidats avec la nouvelle approche de l'examen du Code".
Privatisation de l'examen du code de la route
Rappelons également qu'à partir du 1er juin 2016, l'organisation et la surveillance du code de la route - jusque-là assurées par les inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière - pourront être confiées à des prestataires privés... tout comme les opérateurs de radars embarqués chargés de verbaliser ceux qui ont déjà leur permis, et comme la société Atos qui gère le centre de traitement des amendes à Rennes. La boucle est bouclée ?!
Des places d'examens supplémentaires devraient également être ouvertes "au cours du mois de mai" pour permettre aux candidats ayant échoué de pouvoir repasser rapidement et gratuitement l'examen. Un courrier sera par ailleurs adressé à l'ensemble des écoles de conduites pour attirer leur attention sur les thématiques qui n'ont manifestement pas été suffisamment révisées.
Enfin, la DSCR conseille aux formateurs et aux élèves, notamment ceux inscrits sur les prochaines sessions de l'épreuve, de "refaire une évaluation attentive de leur préparation par rapport aux nouvelles questions et prendre le temps si nécessaire d'une formation complémentaire avant de se présenter avant la fin mai à cet examen qui n'est pas plus difficile, mais qui est différent".
http://www.moto-net.com/breve.php?RefBreve=11353
La nouvelle épreuve du code de la route entrée en vigueur le 2 mai (lire MNC du 17 février 2016 : le changement de code, c'est maintenant) a finalement été jugée trop difficile : face à un taux d'échec monumental, le gouvernement fait marche arrière en attendant d'y voir plus clair !
L'UNIDEC dénonce un taux d'échec historique
"Il n'existe pas dans l'histoire de la profession de statistiques de réussite aussi basses (16,8 % de réussite totale contre 70 % avant la réforme)", s'insurge l'Union nationale intersyndicale des enseignants de la conduite (UNIEC) qui a aussitôt alerté le délégué interministériel à la sécurité routière pour lui faire part de la "crise majeure que nous connaissons depuis le début de la semaine à propos de l'entrée en vigueur du nouvel examen théorique général".
Après son entretien avec Emmanuel Barbe, l'UNIDEC se réjouit qu'il ait tenu parole en prenant "immédiatement les décisions nécessaires pour apporter des mesures correctives dans les meilleurs délais".
"Au vu des taux de réussite particulièrement bas depuis l'entrée en vigueur de 1000 nouvelles questions du code de la route, la Délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR) a pris des mesures correctives pour laisser le temps aux candidats à l'épreuve théorique générale d'approfondir leur formation", indique le ministère de l'intérieur en soulignant que "les candidats ont majoritairement échoué de peu à l'examen, ce qui témoigne d'une préparation insuffisante, notamment dans les nouvelles thématiques introduites par la réforme (notions de secourisme, nouvelles technologies...)".
Session de rattrapage
Le gouvernement a donc décidé de "retirer provisoirement à compter du mardi 10 mai, première date possible en raison de contraintes techniques, les questions accusant les taux de réussite les plus bas". Ces questions seront "réintroduites progressivement le cas échéant après reformulation, au fur et à mesure de la familiarisation des candidats avec la nouvelle approche de l'examen du Code".
Privatisation de l'examen du code de la route
Rappelons également qu'à partir du 1er juin 2016, l'organisation et la surveillance du code de la route - jusque-là assurées par les inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière - pourront être confiées à des prestataires privés... tout comme les opérateurs de radars embarqués chargés de verbaliser ceux qui ont déjà leur permis, et comme la société Atos qui gère le centre de traitement des amendes à Rennes. La boucle est bouclée ?!
Des places d'examens supplémentaires devraient également être ouvertes "au cours du mois de mai" pour permettre aux candidats ayant échoué de pouvoir repasser rapidement et gratuitement l'examen. Un courrier sera par ailleurs adressé à l'ensemble des écoles de conduites pour attirer leur attention sur les thématiques qui n'ont manifestement pas été suffisamment révisées.
Enfin, la DSCR conseille aux formateurs et aux élèves, notamment ceux inscrits sur les prochaines sessions de l'épreuve, de "refaire une évaluation attentive de leur préparation par rapport aux nouvelles questions et prendre le temps si nécessaire d'une formation complémentaire avant de se présenter avant la fin mai à cet examen qui n'est pas plus difficile, mais qui est différent".
http://www.moto-net.com/breve.php?RefBreve=11353