Pour les 30 ans de ma petite 3 1/2
Ma YAMAHA RDLC 350
Pour l’anniversaire de ses 30 ans et 70000 kms à son guidon :
- Passage de la carte grise en collection : et hop à moi la conduite dans PARIS en pleine semaine et en plein jour et sans la vignette CRIT AIR ! mais non, mais non, un deux temps ne pollue absolument pas ! normes Euro -8 ?
- Plaque immatriculation refaite sur fond noir : et hop j’ai le look COCO collection.
- Remise du phare en jaune et hop look vintage garantie, d’ailleurs on est un peu plus respecté comme ça et on sort du chapelet de phares blancs qui se mélangent trop à celui des voitures et dans le brouillard ou forte pluie c’est carrément mieux.
-Changement d’assurance par AMV collection qui accepte les trajets domicile/travail mais seulement si un autre véhicule assuré.
Présentation d’une moto à sensation pour ceux que ç’a peut intéresser…
D’abord pourquoi j’ai cette bécane :
Vieux rêve d’adolescent, j’ai pu acquérir un modèle de 1987 en occase (car neuf c’était 31500 francs !) pour mes 28 ans, je pensais faire du circuit Carole avec (haaa jeunesse…), mais en y voyant un lambda chuter sur une flaque d’huile et rapper sérieusement les flancs de sa moto : j’ai vite abandonné l’idée, je suis trop respectueux du matos…Comme j’avais aussi une GOLD 1200 j’étais aussi tenté par une deuxième bécane plus légère pour ce faufiler dans Paris et banlieue, mais aussi pouvoir bricoler un brin la mécanique (pour ça, j’suis pas déçu).
Pour la conduite, il faut se faire à la position penchée sur les poignets bien que pas trop excessive, sinon le duo est tout à fait envisageable (bien mieux que sur certains roadsters du jour). Je ne comptais pas la conserver si longtemps mais devant les pouces levés à son passage et les discussions sur le trottoir engendrées par des anciens motards qui l’ont bien connue…j’ai décidé de conserver la bête.
Bien sûr il faut aimer le côté racing du modèle comme sortie du circuit avec ses couleurs pétardes bleu Sarron (il y a même eu aussi la bleu gauloise
issue de la Coupe Yamaha Gauloises, (De '81 à '86, YAMAHA a organisé en EUROPE un championnat RD350LC appelé "COUPE RD350LC" ou "PRO-AM SERIES") bon nombre de pilotes y ont fait leurs premières armes en compétition. Elle se faufile parfaitement bien dans les inter files (nul besoin de réfléchir ou de mesurer si ça va passer, ça passe !).
Elle délivre une musique dont seules sont capables les deux temps et pour ceux qui se plaignent des effluves diffusées par les échappements, ils n'ont qu'à essayer d'être devant !
Car c’est pour ça aussi que j’adore ce jouet avec ses pneus de vélos, où l’on peut passer d’une conduite de mobylette à celle d’une moto de grand prix… Je n’aurais pas assez de place sur le carénage s’il fallait faire une croix pour chaque kéké qui m’ont titillés et que j’ai pu ridiculisés avec ma petite 350, car les jeunes ne la connaissent pas du tout.
ENTRETIEN RESTAURATION
Resté dans son jus pour l’extérieur hormis quelques renforts du carénage par de la résine et fibre de verre.
- Réservoir (piqué intérieurement par la rouille) traiter résine = plus de problème.
- Une housse de selle.
En mécanique elle pardonne les mauvais réglages et démarre au kick toujours facilement (faible compression).
-Changement du stator qui a grillé à 50 000 kms faiblesse connue, une pièce vendue à 900 € chez Yam ! (rapatriée par bateau du japon…fun ! ou pathétique…) ramené à 170 € en pièce compatible.
-Changement au fil du temps… du sélecteur, des câbles, des durites, des clapets d’admission, des roulements et réfection des freins, … Pour les pièces nos amis anglais adorent les deux temps et ils ont refaits en neufs pas mal de pièces qui n’existent plus chez YAM, merci à eux.
Le deux temps est tout sauf économique ; le cœur du moteur s’use très vite et donc tous les 30000 kms il faut faire un réalésage et à 60000 kms c’est l’embiellage : travaux que j’ai préféré donné à faire dernièrement à des pros du métier.
Dernier problème en date les boisseaux des carbus qui se bloquaient car trop usés : la solution que j’ai trouvé pour ne pas avoir à changer les carbus a été de doubler les ressorts de boisseau, mais j’ai dû en faire faire sur mesure car plus moyen d’en trouver, en tout cas cela fonctionne.
Lu dans la presse :
1980 : La 350 RDLC fait l’effet d’une bombe à sa sortie, maniable, dotée d’un moteur bicylindre à la pointe de la technologie de l’époque, plus efficace, plus racée, plus performante que bien des grosses 900/1000 pataudes.
Elle est accusée de dévoyer le permis A2 en procurant une véritable machine de course pour un usage sur route ouverte à des jeunes sans expérience… Trop de chevaux, trop d’agilité !! Que n’a-t-on pas entendu au sujet de cette machine ? En fait, pour mieux comprendre, il convient de se replonger à l’époque les permis viennent juste de changer, et un permis A2 (moins de 400 cm3 ) vient de voir le jour… nombre de jeunes motards vont se tourner vers l’achat de ce modèle, le + performant dans la cylindrée, mais certains connaîtrons une fin tragique à son guidon, (mais je leur souhaite, avec la banane !!)...
Si la performance ne se conjuguait qu’avec les grosses cylindrées, avec la RDLC elle se conjugue aussi avec le poids. Sa légèreté rend l’accélération démoniaque avec une montée en régime ultra rapide, les six rapports sont enquillés avec une rapidité déconcertante. Diabolique! Ce moteur à forte personnalité, associé au poids plume de la partie cycle, font de la RDLC une machine à l’efficacité redoutable. La 350 RDLC est entrée dans l’histoire de la moto par la grande porte et y reste comme une référence incontournable.
Technique
Les RDLC sont équipées d’un moteur bi cylindre doté d’un refroidissement liquide (RD pour Race developped et LC pour Liquid Cooled) avec suspension canteliver.
Elles sont aussi pourvues du système YPVS
(Yamaha Power Valve System : comprendre valves rotatives : ce système motorisé par poulie permet de faire varier, selon les tr/mn, le diagramme d’échappement en modifiant la taille de la lumière (ceux qui ont limés leur lumière d’échappement pour trouver le graal sur leur cylindre de mobylette comprendront) : petite lumière favorise la souplesse à bas et moyen régime (ouf ! moins besoin de faire cirer en ville), grande lumière à partir de 6000 tr… Gaaaazzzz… c’est la cavalerie qui arrive ! (Wheeling ou tout droit, c’est selon…) c’est l’effet coup de pied au cul, un peu comme avec une turbo genre la HONDA CX650T mais dont l’effet commençait plus tôt dès 4000 tr.
Performances :
63 cv à 9000 tr/mn pour 159 kg tout plein fait.
5.0m.kg à 9000 tr/m
Conso correct de 6.5 à max 7.5 litres même en tirant fort, mais j’ai changé le pignon de sortie de boite avec 1 dent de +.
Vitesse max (dans sa jeunesse) : 193 km/h chrono et +180 km/h en duo avec mon sac de sable (à l'époque c'était encore possible sans risquer la pendaison), on peut même dépasser les 220 km/h et passer à 77 ch en changeant les pots d’origines par des pots déchicanés, mais est ce bien raisonnable ?
Ma YAMAHA RDLC 350
Pour l’anniversaire de ses 30 ans et 70000 kms à son guidon :
- Passage de la carte grise en collection : et hop à moi la conduite dans PARIS en pleine semaine et en plein jour et sans la vignette CRIT AIR ! mais non, mais non, un deux temps ne pollue absolument pas ! normes Euro -8 ?
- Plaque immatriculation refaite sur fond noir : et hop j’ai le look COCO collection.
- Remise du phare en jaune et hop look vintage garantie, d’ailleurs on est un peu plus respecté comme ça et on sort du chapelet de phares blancs qui se mélangent trop à celui des voitures et dans le brouillard ou forte pluie c’est carrément mieux.
-Changement d’assurance par AMV collection qui accepte les trajets domicile/travail mais seulement si un autre véhicule assuré.
Présentation d’une moto à sensation pour ceux que ç’a peut intéresser…
D’abord pourquoi j’ai cette bécane :
Vieux rêve d’adolescent, j’ai pu acquérir un modèle de 1987 en occase (car neuf c’était 31500 francs !) pour mes 28 ans, je pensais faire du circuit Carole avec (haaa jeunesse…), mais en y voyant un lambda chuter sur une flaque d’huile et rapper sérieusement les flancs de sa moto : j’ai vite abandonné l’idée, je suis trop respectueux du matos…Comme j’avais aussi une GOLD 1200 j’étais aussi tenté par une deuxième bécane plus légère pour ce faufiler dans Paris et banlieue, mais aussi pouvoir bricoler un brin la mécanique (pour ça, j’suis pas déçu).
Pour la conduite, il faut se faire à la position penchée sur les poignets bien que pas trop excessive, sinon le duo est tout à fait envisageable (bien mieux que sur certains roadsters du jour). Je ne comptais pas la conserver si longtemps mais devant les pouces levés à son passage et les discussions sur le trottoir engendrées par des anciens motards qui l’ont bien connue…j’ai décidé de conserver la bête.
Bien sûr il faut aimer le côté racing du modèle comme sortie du circuit avec ses couleurs pétardes bleu Sarron (il y a même eu aussi la bleu gauloise
issue de la Coupe Yamaha Gauloises, (De '81 à '86, YAMAHA a organisé en EUROPE un championnat RD350LC appelé "COUPE RD350LC" ou "PRO-AM SERIES") bon nombre de pilotes y ont fait leurs premières armes en compétition. Elle se faufile parfaitement bien dans les inter files (nul besoin de réfléchir ou de mesurer si ça va passer, ça passe !).
Elle délivre une musique dont seules sont capables les deux temps et pour ceux qui se plaignent des effluves diffusées par les échappements, ils n'ont qu'à essayer d'être devant !
Car c’est pour ça aussi que j’adore ce jouet avec ses pneus de vélos, où l’on peut passer d’une conduite de mobylette à celle d’une moto de grand prix… Je n’aurais pas assez de place sur le carénage s’il fallait faire une croix pour chaque kéké qui m’ont titillés et que j’ai pu ridiculisés avec ma petite 350, car les jeunes ne la connaissent pas du tout.
ENTRETIEN RESTAURATION
Resté dans son jus pour l’extérieur hormis quelques renforts du carénage par de la résine et fibre de verre.
- Réservoir (piqué intérieurement par la rouille) traiter résine = plus de problème.
- Une housse de selle.
En mécanique elle pardonne les mauvais réglages et démarre au kick toujours facilement (faible compression).
-Changement du stator qui a grillé à 50 000 kms faiblesse connue, une pièce vendue à 900 € chez Yam ! (rapatriée par bateau du japon…fun ! ou pathétique…) ramené à 170 € en pièce compatible.
-Changement au fil du temps… du sélecteur, des câbles, des durites, des clapets d’admission, des roulements et réfection des freins, … Pour les pièces nos amis anglais adorent les deux temps et ils ont refaits en neufs pas mal de pièces qui n’existent plus chez YAM, merci à eux.
Le deux temps est tout sauf économique ; le cœur du moteur s’use très vite et donc tous les 30000 kms il faut faire un réalésage et à 60000 kms c’est l’embiellage : travaux que j’ai préféré donné à faire dernièrement à des pros du métier.
Dernier problème en date les boisseaux des carbus qui se bloquaient car trop usés : la solution que j’ai trouvé pour ne pas avoir à changer les carbus a été de doubler les ressorts de boisseau, mais j’ai dû en faire faire sur mesure car plus moyen d’en trouver, en tout cas cela fonctionne.
Lu dans la presse :
1980 : La 350 RDLC fait l’effet d’une bombe à sa sortie, maniable, dotée d’un moteur bicylindre à la pointe de la technologie de l’époque, plus efficace, plus racée, plus performante que bien des grosses 900/1000 pataudes.
Elle est accusée de dévoyer le permis A2 en procurant une véritable machine de course pour un usage sur route ouverte à des jeunes sans expérience… Trop de chevaux, trop d’agilité !! Que n’a-t-on pas entendu au sujet de cette machine ? En fait, pour mieux comprendre, il convient de se replonger à l’époque les permis viennent juste de changer, et un permis A2 (moins de 400 cm3 ) vient de voir le jour… nombre de jeunes motards vont se tourner vers l’achat de ce modèle, le + performant dans la cylindrée, mais certains connaîtrons une fin tragique à son guidon, (mais je leur souhaite, avec la banane !!)...
Si la performance ne se conjuguait qu’avec les grosses cylindrées, avec la RDLC elle se conjugue aussi avec le poids. Sa légèreté rend l’accélération démoniaque avec une montée en régime ultra rapide, les six rapports sont enquillés avec une rapidité déconcertante. Diabolique! Ce moteur à forte personnalité, associé au poids plume de la partie cycle, font de la RDLC une machine à l’efficacité redoutable. La 350 RDLC est entrée dans l’histoire de la moto par la grande porte et y reste comme une référence incontournable.
Technique
Les RDLC sont équipées d’un moteur bi cylindre doté d’un refroidissement liquide (RD pour Race developped et LC pour Liquid Cooled) avec suspension canteliver.
Elles sont aussi pourvues du système YPVS
(Yamaha Power Valve System : comprendre valves rotatives : ce système motorisé par poulie permet de faire varier, selon les tr/mn, le diagramme d’échappement en modifiant la taille de la lumière (ceux qui ont limés leur lumière d’échappement pour trouver le graal sur leur cylindre de mobylette comprendront) : petite lumière favorise la souplesse à bas et moyen régime (ouf ! moins besoin de faire cirer en ville), grande lumière à partir de 6000 tr… Gaaaazzzz… c’est la cavalerie qui arrive ! (Wheeling ou tout droit, c’est selon…) c’est l’effet coup de pied au cul, un peu comme avec une turbo genre la HONDA CX650T mais dont l’effet commençait plus tôt dès 4000 tr.
Performances :
63 cv à 9000 tr/mn pour 159 kg tout plein fait.
5.0m.kg à 9000 tr/m
Conso correct de 6.5 à max 7.5 litres même en tirant fort, mais j’ai changé le pignon de sortie de boite avec 1 dent de +.
Vitesse max (dans sa jeunesse) : 193 km/h chrono et +180 km/h en duo avec mon sac de sable (à l'époque c'était encore possible sans risquer la pendaison), on peut même dépasser les 220 km/h et passer à 77 ch en changeant les pots d’origines par des pots déchicanés, mais est ce bien raisonnable ?