OISE Alice, Une nouvelle arme contre la vitesse
Le premier radar itinérant de Picardie a été installé ce lundi 17 octobre près de Compiègne. Il flashe dans les deux sens et pourra être déplacé régulièrement sur un tronçon de 19km.
Les autorités ont déployé hier matin, le long de la RN31, entre Compiègne et Soissons (02), une nouvelle arme pour lutter contre la vitesse. Elle s’appelle Alice. Il s’agit d’un radar ultra-performant qu’on ne voyait jusqu’à présent que dans les zones de chantier, notamment sur les autoroutes. Alice voit tout, et ne laisse rien passer. « C’est un modèle récent qui peut flasher plusieurs véhicules en même temps dans les deux sens de circulation », précise Jérémy Hetzel, responsable du service sécurité à la Direction départementale des territoires.
N’importe où, sur un tronçon de 19 km
La particularité du nouvel équipement : il est monté sur roues, et peut être remorqué aisément. « Il s’agit du premier radar itinérant de l’Oise, indique Fabienne Decottignies, directrice du cabinet du préfet. L’idée, c’est de lutter contre la mauvaise habitude qui consiste à ralentir avant un radar fixe pour accélérer juste après. » S’il y aura bien des panneaux indiquant une zone de contrôle, le radar pourra être placé n’importe où sur un tronçon de 19 km. Enfin, là où le terrain le permet : le radar doit être placé à quatre mètres de la route, pour d’évidentes raisons de sécurité. En revanche, pas besoin de câble : une batterie s’occupe de l’alimentation et les photos parviennent jusqu’au centre de traitement de Rennes automatiquement.
Ce type de radar doit être déployé dans tous les départements français dans les mois qui viennent. Dans l’Oise, la préfecture a sélectionné cinq portions de routes, qui pourraient être équipées avant la fin de l’année. « Le choix s’est fait en lien avec la Sécurité routière et les forces de l’ordre, souligne Fabienne Decottignies. En fonction de l’affluence et de l’accidentologie sur les cinq dernières années. » Sur la portion de la RN31 concernée par le premier radar, par exemple, « les accidents ont entraîné 5 décès et 23 blessés graves », depuis 2011.
Finalement, ce sera un peu la surprise. Sur chaque tronçon, les panneaux seront installés de manière définitive. Les radars, eux, pourront être à 400 m (distance minimum), 2,5 ou 18 km. Voire complètement absents, selon les semaines. Car il faudra peut-être partager le matériel avec les départements voisins. « L’État fera en sorte que tout le territoire soit couvert régulièrement », explique Fabienne Decottignies.
En demandant aux automobilistes « une vigilance accrue tout au long d’un itinéraire de plusieurs kilomètres », la préfecture espère donc réduire le nombre d’accidents mortels, en forte hausse ces deux dernières années.
Si la vitesse excessive n’est pas toujours le principal facteur – 44 % des décès impliquant de l’alcool ou des stupéfiants – elle serait toutefois présente dans la majorité des cas.
http://www.courrier-picard.fr/region/oise-alice-une-nouvelle-arme-contre-la-vitesse-ia0b0n866805
Le premier radar itinérant de Picardie a été installé ce lundi 17 octobre près de Compiègne. Il flashe dans les deux sens et pourra être déplacé régulièrement sur un tronçon de 19km.
Les autorités ont déployé hier matin, le long de la RN31, entre Compiègne et Soissons (02), une nouvelle arme pour lutter contre la vitesse. Elle s’appelle Alice. Il s’agit d’un radar ultra-performant qu’on ne voyait jusqu’à présent que dans les zones de chantier, notamment sur les autoroutes. Alice voit tout, et ne laisse rien passer. « C’est un modèle récent qui peut flasher plusieurs véhicules en même temps dans les deux sens de circulation », précise Jérémy Hetzel, responsable du service sécurité à la Direction départementale des territoires.
N’importe où, sur un tronçon de 19 km
La particularité du nouvel équipement : il est monté sur roues, et peut être remorqué aisément. « Il s’agit du premier radar itinérant de l’Oise, indique Fabienne Decottignies, directrice du cabinet du préfet. L’idée, c’est de lutter contre la mauvaise habitude qui consiste à ralentir avant un radar fixe pour accélérer juste après. » S’il y aura bien des panneaux indiquant une zone de contrôle, le radar pourra être placé n’importe où sur un tronçon de 19 km. Enfin, là où le terrain le permet : le radar doit être placé à quatre mètres de la route, pour d’évidentes raisons de sécurité. En revanche, pas besoin de câble : une batterie s’occupe de l’alimentation et les photos parviennent jusqu’au centre de traitement de Rennes automatiquement.
Ce type de radar doit être déployé dans tous les départements français dans les mois qui viennent. Dans l’Oise, la préfecture a sélectionné cinq portions de routes, qui pourraient être équipées avant la fin de l’année. « Le choix s’est fait en lien avec la Sécurité routière et les forces de l’ordre, souligne Fabienne Decottignies. En fonction de l’affluence et de l’accidentologie sur les cinq dernières années. » Sur la portion de la RN31 concernée par le premier radar, par exemple, « les accidents ont entraîné 5 décès et 23 blessés graves », depuis 2011.
Finalement, ce sera un peu la surprise. Sur chaque tronçon, les panneaux seront installés de manière définitive. Les radars, eux, pourront être à 400 m (distance minimum), 2,5 ou 18 km. Voire complètement absents, selon les semaines. Car il faudra peut-être partager le matériel avec les départements voisins. « L’État fera en sorte que tout le territoire soit couvert régulièrement », explique Fabienne Decottignies.
En demandant aux automobilistes « une vigilance accrue tout au long d’un itinéraire de plusieurs kilomètres », la préfecture espère donc réduire le nombre d’accidents mortels, en forte hausse ces deux dernières années.
Si la vitesse excessive n’est pas toujours le principal facteur – 44 % des décès impliquant de l’alcool ou des stupéfiants – elle serait toutefois présente dans la majorité des cas.
http://www.courrier-picard.fr/region/oise-alice-une-nouvelle-arme-contre-la-vitesse-ia0b0n866805