Une Nuit 2-roues place de la Bastille à Paris
La très dynamique antenne parisienne de la Fédération française des motards en colère (FFMC Paris Petite couronne) monte au créneau contre l'interdiction d'accès aux véhicules motorisés les plus anciens dans Paris - dont les motos et scooters depuis 1999 selon la mairie de Paris et 2000 selon le ministère de l'écologie - en organisant le 8 juillet l'événement "Nuit 2-roues", inspiré du mouvement populaire "Nuit Debout" place de la République.
Vent debout contre l'interdiction de circuler à Paris
Par cette action, la FFMC-PPC entend réaffirmer son "refus de l'interdiction au 1er juillet dans Paris des motos et voitures anciennes : la balade des motards, baptisée ce soir-là "Nuit-2-Roues", verra se dérouler une action marquante !", promet l'antenne parisienne.
Franck Marlin : "Paris n'est pas un Etat indépendant"
Le député (LR) de l'Essonne et maire d'Etampes, Franck Marlin, s'est prononcé contre l'interdiction d'accès à Paris pour les véhicules les plus anciens.
"Paris n’est pas un Etat indépendant", rappelle M. Marlin sur son site officiel en soutenant les différentes initiatives de la FFMC ou de 40 millions d'automobilistes contre cette mesure jugée "pénalisante pour les foyers modestes et qui accroît les inégalités sociales".
"En prenant une telle décision, madame Hidalgo et les élus de sa majorité condamnent des centaines de milliers de Franciliens et de foyers modestes", affirme le député qui estime que "ce n’est pas ainsi que l’on répondra aux difficultés liées à la pollution : ce n’est pas parce qu’un véhicule est ancien que son taux de pollution est systématiquement élevé".
Par ailleurs, la FFMC-PPC soutient aussi l'action - prévue le 1er juillet - des associations "Les "Bannies du 1er juillet" et la "Fédération française des automobilistes et citoyens" qui appellent les "usagers en voiture, moto ou scooter concernés par les interdictions de circuler annoncées par la Mairie de Paris pour ce vendredi 1er juillet à converger vers la place de la Concorde ce vendredi à 7h59, avant de couper les moteurs comme le souhaite la Mairie".
Rappelons qu'à partir de demain vendredi 1er juillet, les motos et scooters mis en circulation avant le 1er juin 2000 (d'après le ministère de l'écologie) ou 1999 (selon la mairie de Paris) - encore un bel exemple d'efficacité et de professionnalisme... - n'ont plus le droit de circuler en semaine dans Paris intra-muros entre 8h et 20h. Cette mesure, officiellement décidée pour améliorer la qualité de l'air, connaîtra une phase d'expérimentation de trois mois durant laquelle les contrevenants ne seront pas verbalisés.
24 autres villes dans le sillage de la capitale
Ensuite, l'amende sera dans un premier temps fixée à "35 €" a fait savoir Christphe Najadovski, l'adjoint au maire chargé des déplacements et des transports. A terme, début 2017, le montant prévu de la contravention passerait à 68 €.
Enfin, la FFMC PPC rappelle qu'au-delà de la capitale, 24 autres agglomérations ou communautés de communes françaises se sont portées candidates pour mettre en place des restrictions de circulation similaires : Epernay, Reims, Strasbourg, Bordeaux, Côte Basque-Adour, Annemasse, Faucigny-Gilières-Bonneville, Grenoble, Lyon, Saint-Etienne, Dijon, Métropole du grand Paris, Montpellier, Toulouse, Arras, Dunkerque, Lille, Rouen, Avignon et Pays de Lérins - Cannes.
LE JOURNAL MOTO DU NET © WWW.MOTO-NET.COM
http://www.moto-net.com/breve.php?RefBreve=11742
La très dynamique antenne parisienne de la Fédération française des motards en colère (FFMC Paris Petite couronne) monte au créneau contre l'interdiction d'accès aux véhicules motorisés les plus anciens dans Paris - dont les motos et scooters depuis 1999 selon la mairie de Paris et 2000 selon le ministère de l'écologie - en organisant le 8 juillet l'événement "Nuit 2-roues", inspiré du mouvement populaire "Nuit Debout" place de la République.
Vent debout contre l'interdiction de circuler à Paris
Par cette action, la FFMC-PPC entend réaffirmer son "refus de l'interdiction au 1er juillet dans Paris des motos et voitures anciennes : la balade des motards, baptisée ce soir-là "Nuit-2-Roues", verra se dérouler une action marquante !", promet l'antenne parisienne.
Franck Marlin : "Paris n'est pas un Etat indépendant"
Le député (LR) de l'Essonne et maire d'Etampes, Franck Marlin, s'est prononcé contre l'interdiction d'accès à Paris pour les véhicules les plus anciens.
"Paris n’est pas un Etat indépendant", rappelle M. Marlin sur son site officiel en soutenant les différentes initiatives de la FFMC ou de 40 millions d'automobilistes contre cette mesure jugée "pénalisante pour les foyers modestes et qui accroît les inégalités sociales".
"En prenant une telle décision, madame Hidalgo et les élus de sa majorité condamnent des centaines de milliers de Franciliens et de foyers modestes", affirme le député qui estime que "ce n’est pas ainsi que l’on répondra aux difficultés liées à la pollution : ce n’est pas parce qu’un véhicule est ancien que son taux de pollution est systématiquement élevé".
Par ailleurs, la FFMC-PPC soutient aussi l'action - prévue le 1er juillet - des associations "Les "Bannies du 1er juillet" et la "Fédération française des automobilistes et citoyens" qui appellent les "usagers en voiture, moto ou scooter concernés par les interdictions de circuler annoncées par la Mairie de Paris pour ce vendredi 1er juillet à converger vers la place de la Concorde ce vendredi à 7h59, avant de couper les moteurs comme le souhaite la Mairie".
Rappelons qu'à partir de demain vendredi 1er juillet, les motos et scooters mis en circulation avant le 1er juin 2000 (d'après le ministère de l'écologie) ou 1999 (selon la mairie de Paris) - encore un bel exemple d'efficacité et de professionnalisme... - n'ont plus le droit de circuler en semaine dans Paris intra-muros entre 8h et 20h. Cette mesure, officiellement décidée pour améliorer la qualité de l'air, connaîtra une phase d'expérimentation de trois mois durant laquelle les contrevenants ne seront pas verbalisés.
24 autres villes dans le sillage de la capitale
Ensuite, l'amende sera dans un premier temps fixée à "35 €" a fait savoir Christphe Najadovski, l'adjoint au maire chargé des déplacements et des transports. A terme, début 2017, le montant prévu de la contravention passerait à 68 €.
Enfin, la FFMC PPC rappelle qu'au-delà de la capitale, 24 autres agglomérations ou communautés de communes françaises se sont portées candidates pour mettre en place des restrictions de circulation similaires : Epernay, Reims, Strasbourg, Bordeaux, Côte Basque-Adour, Annemasse, Faucigny-Gilières-Bonneville, Grenoble, Lyon, Saint-Etienne, Dijon, Métropole du grand Paris, Montpellier, Toulouse, Arras, Dunkerque, Lille, Rouen, Avignon et Pays de Lérins - Cannes.
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