Mode portrait et paysage en rotation, routes sinueuses et dénivelés, avertisseur de radars, partage de roadbook
L'ultime évolution du navigateur spécial motard en version "à vie" à partir de 349 euros
Si les évolutions des GPS auto sont notables chaque année, les GPS moto évoluent assez peu et surtout avec peu d'acteurs. On pourrait même résumer à deux les GPS moto leader entre Garmin et TomTom avec son fameux Rider. Et quel Rider !
Le rider de Tom Tom a toujours été à nul autre pareil. Autant les GPS autos se ressemblent énormément, le Rider avec sa grosse coque et son écran paré soleil intégré a toujours été le plus gros, le plus lourd et le plus encombrant de sa catégorie. Difficile de le mettre dans une poche. Et pour autant, avantage de son défaut, il était particulièrement résistant non seulement à l'eau en étant totalement étanche, mais également aux chutes. Car une manœuvre malheureuse et un GPS tombe du haut du guidon sur le bitume quand dans une voiture il tombe au pire sur le siège ou la moquette. Un GPS moto se doit d'être plus résistant.
TomTom avait bien fait évoluer son modèle avec une 2ème génération offrant surtout un plus grand écran mais en gardant une esthétique extérieure identique avec le détriment de perdre en autonomie. Le navigateur était également passé aux cartes à vie, après la concurrence.
Difficile de partir une journée avec un GPS moto, sans être obligé de la brancher sur la batterie ou au moins une batterie externe d'appoint de type de celle utilisée pour les téléphones portables.
Si l'interface avait évolué sensiblement, elle restait très proche d'une génération à l'autre et conservait un écran resistive réagissant au mieux à l'appui mais sans avoir l'interaction du type des dalles capacitives offertes par les smartphones, notamment avec les zooms à deux doigts et surtout le pointage précis. Mais ça c'était avant.
On avait testé le prototype du TomTom Rider. Voici maintenant l'essai en avant première sur la route du nouveau GPS qui doit arriver dans les bacs en avril.
3ème génération de TomTom rider
Avec son nouveau GPS, TomTom a tout remis à plat pour proposer un produit entièrement nouveau, à tous les niveaux au même titre qu'un nouvel acteur aurait pu lancer un nouveau navigateur : nouveau design, nouvelle interface, nouveau processeur, plus de mémoire interne, nouveau système d'exploitation... Bref, les ingénieurs sont repartis d'une page blanche. La seule chose conservée repose sur l'esprit et les fonctionnalités du produit : proposer un produit solide et étanche, destiné à la moto avec des fonctions spéciales motards, mais sans oublier ni le design ni les possibilités offertes par les dernières technologies. Et on retrouve également un aspect quasi identique des cartes avec les modes 2D et 3D habituels.
Le système d'exploitation maison a été remplacé par une base Androïd (le système d'exploitation notamment de nombreux smartphones) et des librairies Open Source. Surtout, les GPS autos et motos de la marque bénéficient désormais d'un socle commun. Ce qui veut dire que toute amélioration de fonctionnalités sur l'un des modèles de la marque a de fortes probabilités de se retrouver sur d'autres modèles et notamment moto.
Découverte
Au final, on découvre un magnifique boîtier, de taille standard par rapport à un GPS auto, mais désormais design avec un mélange de softtouch et d'aluminium brossé sur les côtés. A la place du vieil écran, on retrouve une dalle moderne du type smartphone. Pour autant le caoutchouc dépasse légèrement en épaisseur et du coup, en cas de chute, l'écran ne peut pas toucher le sol mais est protégé par l'amortisseur caoutchouc... Sur une surface plane. Dans la vie réelle, si le navigateur tombe par terre et trouve une pierre sur sa trajectoire, l'écran devrait être un peu plus sensible. Mais l'ingénieur de la marque assure que le GPS et son écran sont particulièrement résistants. Ils ont ainsi fait plusieurs fois des crash tests en renouvelant 100 chutes du même GPS dans toutes les positions, à hauteur d'un mètre. Tous les modèles de GPS ont toujours fonctionné après.
On trouve ensuite un emplacement pour une carte SD, permettant de charger cartes mais aussi roadbooks ainsi qu'une prise miniusb pour connecter le GPS sur un ordinateur. TomTom a d'ailleurs developpé un partenariat avec Tyrepro pour importer des roadbooks au format .gpx. Vous pouvez aussi télécharger les roadbooks moto du Repaire.
Il suffit d'un léger appui prolonge en haut à droite du boîtier pour allumer le GPS, qui s'allume notablement plus vite que l'ancien et surtout dont le bouton d'allumage est plus agréable et plus facile. Il est désormais possible de choisir un mode veille ou extinction totale lors d'un appui sur le même bouton.
Mais surtout, sa taille n'a plus rien à voir. À peine plus lourd qu'un GPS auto et plus léger et petit que son concurrent, il rentre désormais dans une poche de blouson. Et même si TomTom propose une version permettant de le cadenasser sur la moto, on n'a plus besoin de se balader avec à la main, lorsque la moto est garée.
http://www.lerepairedesmotards.com/essais/equipements/navigateur-gps-tomtom-rider.php