Chilly-Mazarin : sur l’A 6, les gendarmes contrôlent les gants des motards
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Gérald Moruzzi
29 novembre 2016, 18h10 | MAJ : 29 novembre 2016, 18h10
Chilly-Mazarin, mardi matin. Lors de cette opération de sensibilisation, Christophe faisait partie des rares motards à porter des gants homologués suivant la dernière norme en vigueur.
http://m.leparisien.fr/essonne-91/chilly-mazarin-sur-l-a-6-les-gendarmes-controlent-les-gants-des-motards-29-11-2016-6391758.php
Les gendarmes n’étaient pas là pour punir, mais pour prévenir. Heureusement pour les dizaines de motards arrêtés sur l’A6 en direction de Paris à hauteur de Chilly-Mazarin ce mardi matin qui, bien souvent sans le savoir, risquaient un point en moins sur leur permis de conduire et une amende de 68 €. Pourquoi ? Car depuis le 20 novembre dernier, le port de gants homologués est obligatoire pour les conducteurs de deux-roues. Et comme leur ont montré les hommes de la CRS sud Ile-de-France, il faut désormais que leur équipement réponde à des règles bien précises.
Très vite, chacun a été invité à vérifier la doublure de ses gants et à mesurer la subtilité du changement. En plus du marquage CE, signe bien connu de la conformité d’un produit aux normes européennes, chaque paire doit désormais compter une étiquette portant un pictogramme représentant un motard sur sa monture. « À vrai dire, je ne le savais pas. C’est un coup de chance », avoue Assedan, qui a fait partie des rares motards présents à être bien en règle. Cet habitant de Grigny empruntant l’A6 chaque jour de la semaine ne sait que trop l’importance d’être bien équipé. « Je suis déjà tombé à moto. Si je n’avais pas eu de bons gants, j’aurais sans doute perdu des doigts. Cela aurait été un drame vu que je suis prothésiste dentaire. »
« Je les ai payés cela de 250 € il y a deux ans et je vais déjà devoir en racheter ? »
Âgé de 46 ans, Nicolas a lui aussi chuté, à plusieurs reprises. « Je suis toujours bien équipé, souligne-t-il, surpris d’être malgré cela hors-la-loi. J’ai de très bons gants, avec du kevlar. Effectivement, ils ne portent pas les bonnes étiquettes, mais ils protègent bien selon moi. » Même incompréhension du côté de Luc. Ses gants chauffants sont sans doute très agréables en ce moment. Ils n’en sont pas moins non conformes à la réglementation. « Je les ai payés cela de 250 € il y a deux ans et je vais déjà devoir en racheter ? C’est un peu fort », glisse le motard.
Avant de reprendre la route, il n’a eu d’autre choix que de se plier au visionnage d’une courte vidéo sur l’intérêt de ces équipements homologués. « Ces gants ont fait l’objet de tests au sein de laboratoires indépendants, explique l’un des agents de la Sécurité routière chargés d’éclairer ces usagers de la route. Ils peuvent résister à quatre secondes d’abrasion, ce qui n’est pas négligeable en cas de chute. »
Chilly-Mazarin, mardi matin. Plusieurs dizaines de motards ont été sensibilisées par des membres de la Sécurité routière.
Être équipé de gants ne portant pas ces éléments vous expose à une amende de 68 € et à la perte d’un point sur votre permis de conduire. LP/Gérald Moruzzi
leparisien.fr
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Gérald Moruzzi
29 novembre 2016, 18h10 | MAJ : 29 novembre 2016, 18h10
Chilly-Mazarin, mardi matin. Lors de cette opération de sensibilisation, Christophe faisait partie des rares motards à porter des gants homologués suivant la dernière norme en vigueur.
http://m.leparisien.fr/essonne-91/chilly-mazarin-sur-l-a-6-les-gendarmes-controlent-les-gants-des-motards-29-11-2016-6391758.php
Les gendarmes n’étaient pas là pour punir, mais pour prévenir. Heureusement pour les dizaines de motards arrêtés sur l’A6 en direction de Paris à hauteur de Chilly-Mazarin ce mardi matin qui, bien souvent sans le savoir, risquaient un point en moins sur leur permis de conduire et une amende de 68 €. Pourquoi ? Car depuis le 20 novembre dernier, le port de gants homologués est obligatoire pour les conducteurs de deux-roues. Et comme leur ont montré les hommes de la CRS sud Ile-de-France, il faut désormais que leur équipement réponde à des règles bien précises.
Très vite, chacun a été invité à vérifier la doublure de ses gants et à mesurer la subtilité du changement. En plus du marquage CE, signe bien connu de la conformité d’un produit aux normes européennes, chaque paire doit désormais compter une étiquette portant un pictogramme représentant un motard sur sa monture. « À vrai dire, je ne le savais pas. C’est un coup de chance », avoue Assedan, qui a fait partie des rares motards présents à être bien en règle. Cet habitant de Grigny empruntant l’A6 chaque jour de la semaine ne sait que trop l’importance d’être bien équipé. « Je suis déjà tombé à moto. Si je n’avais pas eu de bons gants, j’aurais sans doute perdu des doigts. Cela aurait été un drame vu que je suis prothésiste dentaire. »
« Je les ai payés cela de 250 € il y a deux ans et je vais déjà devoir en racheter ? »
Âgé de 46 ans, Nicolas a lui aussi chuté, à plusieurs reprises. « Je suis toujours bien équipé, souligne-t-il, surpris d’être malgré cela hors-la-loi. J’ai de très bons gants, avec du kevlar. Effectivement, ils ne portent pas les bonnes étiquettes, mais ils protègent bien selon moi. » Même incompréhension du côté de Luc. Ses gants chauffants sont sans doute très agréables en ce moment. Ils n’en sont pas moins non conformes à la réglementation. « Je les ai payés cela de 250 € il y a deux ans et je vais déjà devoir en racheter ? C’est un peu fort », glisse le motard.
Avant de reprendre la route, il n’a eu d’autre choix que de se plier au visionnage d’une courte vidéo sur l’intérêt de ces équipements homologués. « Ces gants ont fait l’objet de tests au sein de laboratoires indépendants, explique l’un des agents de la Sécurité routière chargés d’éclairer ces usagers de la route. Ils peuvent résister à quatre secondes d’abrasion, ce qui n’est pas négligeable en cas de chute. »
Chilly-Mazarin, mardi matin. Plusieurs dizaines de motards ont été sensibilisées par des membres de la Sécurité routière.
Être équipé de gants ne portant pas ces éléments vous expose à une amende de 68 € et à la perte d’un point sur votre permis de conduire. LP/Gérald Moruzzi
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